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Je vous présente le Synopsis du roman "Une ombre s'est posée sur mon épaule". C'est l'aventure d'un jeune homme qui veut découvrir le monde, son monde, mais qui par maladresse n'arrive pas à sourire à la simplicité de l'instant.

Résumé:
Arthur est un beau jeune homme qui ne sait pas qu'il peut exercer un pouvoir de séduction. Il est enfermé dans une vie banale, entre usine et un quotidien qui ne ressemble pas à l'amour qu'il entrevit un jour d'embauche à la conserverie. Un jour il décide de prendre la route. Une route recouverte de brouillard. Une route de l'oubli ou il va rencontrer différents personnages avant d'atterrir dans un hôtel fantôme. Il est à la poursuite de ses souvenirs, de sa famille, d'une quête idéologique, de cet amour sublimé par Léa. Avec cette envie de ressentir de nouvelles sensations avant que la raison n'ait raison de lui...

"Une ombre s'est posée sur mon épaule..." (SACD, juin 2007)voir mon travail sur le site:

Extrait: "Une ombre s'est posée sur mon épaule"

Les infirmières caressent le sol de leurs jambes à la recherche d'une anecdote. De temps à autres, elles ouvrent la porte vitrée, grille une cigarette en se racontant leur soirée de la veille, leurs nouvelles expériences sentimentales, leurs enfants qui grandissent trop vite, qu'elles ne verront jamais dormir, les tromperies de leurs conjoints, leurs maux de femmes, les premières rides, le silence qu'elles occupent à coup de sous-entendu en aspirant sur le petit rouleau de tabac, en riant de leur crises de toux. Elles échangent leur point de vue sur les hommes, un peu comme l'on feuillette un bouquin de cuisine. Le tout est de trouver le met dont la finesse ne fait regretter ni le goût, ni l'aspect. Je les imagine accoudées et lascives dans des pauses artificielles, voir défiler les nuages poussés par les courants chauds du sud, écouter la nuit discrète, se balader dans des odes poétiques qui accompagneraient les amants flirtant auprès de la fontaine du jardin, avoir la larme à l'oeil pour un baiser dérobé. Puis, lorsque le convoi des gens d'ailleurs débarquera et que les guitares gitanes entameront un *Miss you des Rolling Stones à tout craindre, les infirmières se mettront à fredonner la ballade funky. Je n'ai pas pu m'empêcher dans l'entrebâillement de la porte les voir se déhancher, se trémousser dans des attitudes équivoques. Deux femmes à la recherche de la moindre émotion. Seulement, comme dans les boites de nuit, je resterais assis sous la boule aux milles facettes. Le collant de leur chair sera encore plus savoureux suggéré par la pénombre. Leur blouse blanche deviendra mon blues noir, leur trait de maquillage un exode à la sincérité Là bas de l'autre côté du barbelé les projecteurs dessinèrent les quatre coins du terrain vague. Les yeux pris dans les phares les infirmières claque la porte- fenêtre et se surprennent presque en transe, loin des tergiversations des nouveaux venus qui vivent sous la houlette d'organisme puissant et qui ne présente aucun signe avant coureur d'un dérangement particulier. Elles ont évacué le temps de ces longues bouffées d'air goudronné, les tracas du corps médical, les déviances des patients en bout de course, les gorges serrés, le chagrin qu'elles engouffrent et qui les mord jusqu'au tréfonds de leur sacerdoce. Dimanche pour elles ne sera jamais rien d'autre qu'une visite qu'elles accordent aux bannis du grand échiquier. Elles ont dressé l'oreille, histoire de se conforter dans la quiétude de la clinique, puis se voyant rassuré, se dirigèrent vers un lit de camp pour deux * tu me manques'

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