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Un taxi pour Benghazi... Marie-Lys Lubrano - Livres / Foxoo
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Source : #4900 Publié le 21/10/11 | Vues : 24

Un taxi pour Benghazi... Marie-Lys Lubrano / Livres


Un taxi pour Benghazi est un essai écrit par Marie-Lys Lubrano, édité en octobre 2011 aux éditions Jacob-Duvernet. Marie-Lys Lubrano est arrivée en Libye dans l'inconnu. Et elle a vécu la révolution, de ses prémices jusqu'à la fuite de Khadafi, avec les insurgés.



Avec eux, Marie-Lys Lubrano a sillonné le pays et suivi sur le terrain cette révolution qui est la première que sa génération connaît. « Journaliste indépendante, je suis partie au Caire après la chute de Moubarak pour voir de près à quoi ressemblait une révolution : la première à laquelle assiste en direct ma génération. Mais le lendemain de mon arrivée, la population libyenne se soulevait contre Mouammar Kadhafi. J'ai attrapé un convoi médical qui partait du Caire, trois jours après la fin des massacres, pour porter assistance aux Libyens, et je suis entrée avec eux dans un pays dont j'ignorais absolument tout.

Travaillant seule la plupart du temps, n'étant pas reporter de guerre et n'ayant aucune expérience du Moyen-Orient, j'ai passé deux mois en immersion complète aux côtés des insurgés, avant d'assister à la chute de Tripoli. Je les ai suivis au front, j'ai été accueillie par leurs familles, à Al-Baida, Benghazi, Brega, Tobrouk, Marj, Ajdabiya et Raslanouf. Je les ai suivis dans leurs ambulances aussi, où s'entassaient parfois insurgés et soldats loyalistes faits prisonniers mais soignés comme les autres. Avec eux, j'ai dormi dans le désert, dans des hôpitaux, je me suis cachée quand les Kadhafistes approchaient et j'ai pleuré leurs frères, leurs amis, qui étaient devenus les miens.

Avec eux, j'ai eu peur sous les balles traçantes et les bombes, j'ai ramassé les corps des morts et des blessés. Mais avec eux j'ai ri aussi, des plus beaux fous rires de ma vie, car ils n'ont jamais perdu le sens de l'humour. Ils m'ont laissée entrer dans leurs vies et m'ont traitée comme une soeur, bien que je sois une femme, étrangère, athée et qui ne porte pas le foulard. Et je me suis parfois engueulée avec eux comme on s'engueule avec ses frères. Même quand les roquettes tombaient à côté de nous. Tous et toutes, au moment de se dire au revoir, ont eu la même phrase : " Ne nous oublie pas, et reviens vite ". »


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