Histoires d'eau, Abondance et pénurie, Conflits ou solidarités / Livres
La rareté de l'eau dans certaines zones du globe en fait désormais un enjeu géopolitique mondial et c'est à l'analyse de cet enjeu qu'est consacré le nouveau numéro de septembre 2009 de la Revue Géopolitique.
De l'Afrique à la Chine en passant par le Moyen Orient, les principales zones hydrologiques du monde sont passées en revue avec leurs problèmes de sécurité, les pénuries en perspective et les tentatives de gestions transfrontalières.
L'eau n'est plus une ressource dont l'homme peut user à l'infini. Nos gestes quotidiens sont si évidemment liés à l'eau que nous avons oublié depuis longtemps la complexité de cette ressource vitale. Elle est au coeur d'un cycle fragile dont l'équilibre est aujourd'hui menacé par les usages humains.
Où les pays confrontés à la pénurie croissante de l'eau iront-ils puiser celle qui leur est indispensable ?
Pas dans les fleuves, écrit notamment Jacques Sironneau, chargé de la législation sur l'eau au ministère français de l'écologie, qui note la dégradation des grands fleuves internationaux, due à la pollution et à la surexploitation. Une évolution qui pourrait aller pour certains d'entre eux jusqu'à l'assèchement.
A ce tableau s'ajoute les comportements des grands états consommateurs, au premier rang desquels la Chine, au centre des enjeux hydrauliques asiatiques avec ses projets de barrages géants.
Dans sa partie Actualités, le même numéro de Géopolitique aborde un autre phénomène lié à la rareté, celui des terres agricoles que, au même titre que l'eau, certains grands pays asiatiques tentent d'accaparer.
Après l'eau et les terres agricoles, une autre matière première fait l'objet d'enjeux géopolitiques. Il s'agit du pétrole dont la manne financière ne sert pas souvent l'intérêt des populations concernées. Exemple au Soudan où l'instabilité politique se nourrit de la manne pétrolière.
La revue Géopolitique est disponible en kiosque (10 euros le numéro) et sur abonnement (4 numéros/an) aux Editions Technip