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Tripoliwood... Delphine Minoui - Livres / Foxoo
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Source : #4900 Publié le 24/01/12 | Vues : 16

Tripoliwood... Delphine Minoui / Livres


Tripoliwood est un essai écrit par Delphine Minoui, édité en octobre 2011 aux éditions Grasset. Delphine Minoui, 36 ans, est Grand Reporter au Figaro et spécialiste du Moyen-Orient. Prix Albert Londres 2006 (pour ses reportages sur l'Iran et l'Irak), elle vit aujourd'hui à Beyrouth. De fin février à début avril 2011, elle a été la seule correspondante de la presse écrite française présente à Tripoli, en Libye. Depuis 42 ans, la Libye vit derrière un écran noir et silencieux. De ce pays à cheval entre Orient et Afrique, on ne connaît presque rien ' à part les discours fantasques de son guide, Mouamar Kadhafi, autocrate mégalomane aux allures d'Ubu roi. Soudain, le 15 février dernier, la rue se réveille, contaminée par la révolution de la Tunisie voisine. Les quelques journalistes étrangers autorisés à séjourner dans la capitale sont confinés à l'hôtel Rixos, un complexe cinq étoiles, sous haute surveillance. Leurs sorties sont limitées aux voyages organisés par le gouvernement. Le régime s'emploie à leur montrer « la » vérité ' c'est-à-dire : sa vérité. Derrière le mur de la propagande, ce voyage au coeur du « Kadhafiland » offre une lucarne inédite sur les rouages de ce Royaume de l'Absurde.



Ici, une chaîne humaine censée soutenir le colonel Kadhafi « jusqu'à la mort », se démantèle sous les yeux des journalistes au premier tir de missile de l'OTAN. Là, une visite au cimetière tourne au fiasco total lorsque les reporters se retrouvent nez-à-nez avec de prétendues familles de martyrs, censées pleurer la mort des victimes civiles des frappes occidentales, face à des tombeaux' vides. A l'hôtel, l'atmosphère est orwellienne. Partout, des caméras, des micros, des indics' Dans les chambres, des objets disparaissent : enregistreurs, appareils photo, carnets de notes. Le bar (sans alcool) du Rixos est infesté d'espions en tout genre, d'ex-diplomates véreux, d'hommes d'affaires crapuleux' Et puis un matin, 26 journalistes finissent par être remerciés du jour au lendemain. Sans raison ni préavis, ils sont « éliminés ». La « loft story » à la libyenne touche à sa fin'


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