La nouvelle épopée des brigades du Tigre... Charles Diaz / Livres

La nouvelle épopée des brigades du Tigre est un livre écrit par , édité en novembre 2010 au éditions Jacob-Duvernet.

"Devant la banque, la population pousse des cris, s'indigne, mais Soudy et Bonnot sont là, qui tiennent le monde en respect sous la menace de leurs armes. Personne ne bouge et la De Dion-Bouton démarre emportant à son bord, au terme d'une sanglante journée, six malfaiteurs désormais engagés sur une voie sans retour.



Au milieu des années 1970, lorsque la vague disco battait son plein et que bien des coeurs s'enflammaient pour les exploits européens des footballeurs de l'AS Saint-Etienne, le public français ne quittait plus son petit écran sur lequel venait d'apparaître un nouveau feuilleton : Les Brigades du Tigre. Il avait quelque chose de résolument " ringard ". Chaque épisode nous ramenait en effet au temps des ancestrales De Dion-Bouton et autres Torpedo pilotées par des chauffeurs à casquette, lunettes et gros manteau de fourrure.

L'épopée des " brigades du Tigre " a toujours fasciné ! Ces unités de police prestigieuses furent ainsi appelées à partir des années 1920-1930 car créées par Georges Clémenceau, dont « le Tigre » était le surnom, fin 1907.

Charles Diaz revient sur cette page d'histoire de flics et de voyous en agrémentant cette édition de documents inédits exhumés des archives de la police et de témoignages, comme ceux des descendants de Célestin Hennion, " le véritable fondateur encore trop méconnu des brigades mobiles ".

Dans un style simple et percutant, l'auteur évoque les grandes affaires qui ont marqué cette époque : de l'épopée sanglante de la bande à Bonnot au vol de la Joconde en passant par la terrible affaire Vacher...

"A la fin de la journée, Sébille dispose des renseignements nécessaires pour évaluer la situation. Elle se présente sous de bons auspices. Seul point noir : Capello, méfiant, a placé des guetteurs à la périphérie de la ville. Au moindre mouvement suspect, ceux-ci donneront l'alerte, et il ne restera plus grand monde à capturer. Le " Puritain " trouve la parade dans la soirée. Puisqu'il est impossible d'approcher La Tremblade par la terre ferme, la manoeuvre se fera par la côte, qui, elle, n'est pas surveillée par les nomades.

Deux yoles, sont rapidement réquisitionnées auprès des Ponts et Chaussées. Dans la nuit du 2 au 3 juin, une partie des policiers parisiens et l'effectif de deux brigades de gendarmerie placées sous le commandement du lieutenant Peyrot embarquent sur les bateaux et traversent le bras de mer qui sépare Marennes de La Tremblade. L'expédition atteint son but sans dommage. "

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